C’est avec “Immanence et transcendance”, un livre d’art d’exception qu’il a présenté en exclusivité et en avant-première hier vendredi au stand de la Galerie Saladin, à l’occasion de l’ouverture de la troisième édition des Journées d’Art Contemporain de Carthage (JACC) que l’artiste peintre et poète Jamel Chaouki Mahdaoui (JCM) signe un retour bien distingué et affiche sa participation à l’édition 2023 des JACC placée sous le signe ‘L’Art, un chemin”.
Exposé sur un porte livre spécialement conçu et adapté à son ouvrage baptisé “Immanence & transcendance”, le livre pesant près de 12 kilos, est un recueil artistique de 84 pages représentant un ensemble d’œuvres et de textes poétiques ou philosophiques regroupés pour la première fois en un exemplaire unique et en première édition formant ainsi un opus qui ne manquera pas certes d’être le clou des JACC, d’attirer l’oeil vif d’ amateurs d’art et d’ esthètes de tout bord dans ce grand rassemblement qui compte près de 250 artistes plasticiens d’ici et d’ailleurs.
Fortement impressionnée, l’assistance composée notamment du Chef de Cabinet du ministère des affaires culturelles, Lassaad Said, de l’ambassadeur de Palestine en Tunisie Hael el Fahoum et de Jad Izzat Ghazzawi, haut représentant du ministère de la culture palestinien, a félicité l’artiste-chercheur, exposant exclusif de la galerie Saladin, pour cette première tunisienne et arabe et pour ce remarquable travail de préservation d’un patrimoine qui ne peut qu’être mis en valeur à plus d’un égard a souligné la directrice des JACC Samira Turki Torgemane.
JMC à l’agence TAP : cette œuvre comme toute autre était en gestation à travers mon propre génome, ce qui est le fort de l’acte de création et de créativité
“Ce méga-livre d’Art était tapi en moi toute ma vie durant… et par Amour de l’art, je tenais à lui consacrer une place indélébile dans la mémoire collective des créateurs et des entités portées sur l’intelligence esthétique de l’image au sens poétique. Au lieu d’un classique support papier j’ai opté pour de la toile en coton.
Immortaliser son art, c’est aussi quelque part chercher à se rendre pérenne pour les générations futures. Ne dit-on pas que l’artiste est une entité spirituelle vivant une forte expérience matérielle… ? De ce fait, mon expérience est canalisée par cette volonté persistante de toujours créer, innover comme pour chercher à me réinventer.
Concrètement et pour finir, je dirais que cette œuvre comme toute autre était en gestation à travers mon propre génome, ce qui est le fort de l’acte de création et de créativité” a mentionné l’artiste à l’agence TAP.
Unique en son genre, la couverture extérieure du livre est faite en cuir véritable épousant en recto et verso une plaque de carton rigide afin de maintenir le poids de son contenu et, est cousu d’une manière artisanale et manuelle comme les manuscrits anciens, sur les rebords, en fil de bronze avec le logo composé des initiales emblème de l’artiste, JCM, gravées dessus.
Les feuilles intérieures sont quant à elles des lithographies retraçant de vraies œuvres de l’artiste, imprimées sur de la toile en coton, en impression UV, et cousues en cahiers assemblés du côté gauche.
Le format d’ouverture est à l’italienne avec une largeur de 70 centimètres ” fermé ” et 140 centimètres “ouvert”, avec une hauteur de 48 centimètres et une épaisseur du dos de 6 centimètres.
Portant plus d’une casquette, celle d’un philosophe et critique, historien d’art, illustrateur, écrivain, Jamel Chaouki Mahdaoui a accepté la proposition de Ridha Souabni, le fondateur de la mythique Galerie Saladin (Sidi Bou Said) pour exposer une pléiade de ses propres toiles et céramiques et de présenter en exclusivité son Chef-d’œuvre, à découvrir également du 26 au 30 mai au stand no 01 du pavillon des galeries internationales et nationales à la cité de la culture Chedly Klibi, “Morphée”, (le fils d’Hypnos, dieu du Sommeil, et de Nyx, déesse de la Nuit, illustre personnage représenté avec des ailes de papillon, et effleurant le visage des hommes et des femmes avec une feuille de pavot pour les plonger dans un profond sommeil: d’où l’expression tomber dans les bras de Morphée.)
Soucieux des plus fins détails, en perpétuelle quête de la quintessence, fort d’un vocabulaire ésotérique, excellent praticien du pinceau et de la plume, JCM toujours attaché à sa terre/mère nourricière et patrie “Carthage”, demeurant fidèle à ses racines méditerranéennes, a choisi de placer sa participation sous le signe “Hymne au ciel de Carthage”.
Pour cet artiste qui fait aussi bien réfléchir que rêver, la relation entre l’art et l’artiste ne peut être qu’émotionnelle :
“Que serait l’artiste sans son Art, sinon l’ombre difforme d’un sombre devenir noyé dans l’oubli !?” .
Et parce qu’il n’y’a pas plus sublime pour lui “qu’une palette enrichie par amour, de couleurs et de formes immuables, révélatrices d’une envoûtante quête de spiritualité et donnant naissance à des myriades d’œuvres, échos d’autant de patience que de dépassement de soi”, qu’il a durant près plus de 45 ans , dompté de la plus belle et noble manière, “ses maux sinon par ce doux silence, où règne l’art de souffrir sans mots dire certes, mais qui offre poétiquement l’opportunité de toujours créer et repeindre l’impalpable, jusqu’à l’inquantifiable infini”!?
Figure singulière de la peinture tunisienne, Jamel Chaouki Mahdaoui, ce chercheur de formes en abstraction figurative, ne se limite guère à une expérience de plus de 45 ans en atelier, mais continue une écriture fort diversifiée. L’auteur des deux livres d’Art ” Fragments d’Amour ” et ” L’Eternelle…Seconde “, critique d’art auparavant dans “Paroles d’artiste” (rubrique au Journal Le Quotidien), ne cesse de magnifier des œuvres d’art, (encre, huile sur toiles, techniques mixtes et céramiques) qui, à défaut d’être classées dans un courant ou une tendance bien particulière, ne peuvent porter tout court que l’âme jamélienne.