Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Nabil Ammar, en visite de travail en France, s’est entretenu, mercredi, avec le Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat, Christian Cambon.
“Les sénateurs français soutiendront toujours la Tunisie, pays ami, dans ses efforts visant à instaurer des institutions démocratiques pérennes qui répondent aux aspirations du peuple tunisien et aux défis socioéconomiques actuels”, a déclaré M. Cambon, cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères. Il a, également, affirmé l’appui des sénateurs français auprès de leurs homologues européens à ce sujet.
M. Cambon a, aussi, fait part de sa disposition à se rendre en Tunisie, regrettant à cet égard “le silence d’une certaine presse française à propos de cette importante visite”.
Le ministre des Affaires étrangères a affirmé, de son côté, la volonté de la Tunisie de consolider davantage les relations d’amitié et de partenariat avec la France dans le cadre du respect et des intérêts mutuels. Il a indiqué qu'”il est nécessaire d’éviter toute action inutile à la préservation et au développement des relations entre les deux pays amis”.
Le ministre a, à cette occasion, expliqué l’évolution du processus de transition démocratique en Tunisie entamé dès le 25 juillet 2021, pour mettre en place des institutions démocratiques pérennes, répondant aux aspirations légitimes des tunisiens. “La Tunisie qui ne donne de leçon à personne n’en accepte aucune de quiconque”, a-t-il dit, ajoute la même source.
Il a, par ailleurs, exprimé le souhait de la Tunisie de relancer les relations de coopération entre le Sénat français et le Conseil National des Régions et des Districts qui sera prochainement mis en place en Tunisie.
L’entretien a permis une discussion approfondie sur la convergence de vues quant à la nécessité d’une plus grande solidarité internationale et d’explorer des solutions innovantes face aux politiques et méthodes qui ont prouvé leur inefficacité et n’ont pas donné les résultats escomptés.
Il a également permis un échange sur les questions régionales et internationales et les moyens à même de relever les défis inhérents aux crises multiples que traverse le monde et leurs retombées négatives sur les pays de la région, en particulier dans les domaines de l’énergie et de l’alimentation.
Les deux responsables ont souligné, dans ce cadre, la nécessité d’une plus grande concertation et mutualisation des efforts de la communauté internationale ainsi qu’une solidarité accrue afin d’explorer les nouvelles solutions permettant de faire face à ces défis, selon la même source.