La Tunisie, représentée par le ministère des affaires sociales a participé à la 2e session de la conférence ministérielle de l’organisation de la coopération Islamique (OCI) sur le thème “justice sociale et sécurité sociétale”, qui s’est tenue les 5 et 6 juin courant au Caire.
A cette occasion les participants ont débattu du projet de résolution sur la justice sociale et la sécurité sociétale qui comporte 136 points, dont plusieurs points ont été proposés par la Tunisie.
Les programmes et stratégies adoptés par la Tunisie en matière de sécurité sociale, de lutte contre la pauvreté, de promotion des personnes handicapées et de lutte contre la violence à l’égard de la femme et la protection de l’enfance, ont été passés en revue dans le cadre des travaux de la conférence.
Le président du comité général de la promotion sociale Ibrahim Ben Driss a souligné dans une allocution prononcée, au nom du ministre des Affaires sociales Malek Ezzahi que la Tunisie a opté pour une politique sociale basée sur le concept de l’état social pour permettre aux citoyens de bénéficier de toutes les conditions de vie décente.
Il a indiqué que la Tunisie a misé sur le renforcement des ressources humaines pour garantir le développement économique et social, précisant que la nouvelle vision de la politique sociale de notre pays est en harmonie avec les orientations internationales pour la réalisation des objectifs du développement à l’orée de 2030 qui visent à mettre un terme à la pauvreté, à réaliser le développement durable et à instaurer une plateforme nationale de sécurité sociale, conformément aux recommandations de l’organisation mondiale du travail de 2012.
Driss a ajouté que la Tunisie s’emploie à consolider le système de protection sociale dans le cadre d’une approche globale des droits de l’homme afin de réduire la pauvreté pluridimensionnelle et renforcer les dispositifs d’autonomisation socio-économique, en faveur des catégories à revenu limité.
Dans ce contexte, il a passé en revue les programmes sociaux mis en oeuvre en Tunisie à l’instar du programme AMEN social et l’investissement dans le capital humain à travers le versement d’une subvention mensuelle aux enfants de la tranche d’âge 0-18 ans, outre les programmes d’aides circonstancielles et de défense d’inclusion sociale.