Le coût des grands projets de lutte contre le stress hydrique est estimé à 7027 millions de dinars, a fait savoir, jeudi, le PDG de la SONEDE, Mesbah Helali.
Ces projets ont été mis en place par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche dans l’objectif de renforcer l’accès à l’eau potable dans les milieux urbain et rural et de fournir l’eau d’irrigation, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse tenue au siège de ce département.
Lors de cette conférence, le responsable a indiqué que les efforts sont actuellement déployés afin de parachever la réalisation de stations de dessalement des eaux souterraines salées et de mer dans certaines régions, d’ici 2026. Ces projets permettront de fournir 30% des besoins en eaux.
Il a, par ailleurs, fait remarquer que la Sonede a réalisé 117 projets afin de garantir l’eau potable à 177 mille habitants et gère 82 réseaux de distribution enregistrant des dysfonctionnements au profit de 90 mille habitants.
La Sonede a également remis en service 30 réseaux de distribution d’eau en arrêt, en raison d’un problème d’endettement, et ce, au profit de 35 mille habitants.
D’après Helali, les projets de forage de puits profonds et de renouvellement de certains équipements ont enregistré un taux d’avancement de 63%, moyennant un coût de près de 63 millions de dinars. L’objectif étant de faire face au pic de consommation de l’eau potable durant l’été 2023.
Pour ce qui est des projets de traitement des eaux usées destinées à l’irrigation, le responsable a indiqué qu’un programme de développement des cultures des fourrages par l’exploitation des eaux usées sera réalisé à partir de cette saison sur 1000 hectares.
D’autre part, le ministère poursuit actuellement, la création de projets de mobilisation de ressources en eaux conventionnelles dont la programmation de quatre barrages dotés d’une capacité de 230 millions m3, qui seront situés à Siliana, Béja et Jendouba.