L’Association des contrôleurs de gestion et responsables financiers, (COGEREF), a débattu lors d’un colloque sur le thème : ” Pilotage De La Performance et Transformation de la fonction finance ” organiser, les 9 et 10 juin à Tunis, la nécessité d’adapter les entreprises tunisiennes publiques et privées aux changements technologiques exigés aujourd’hui dans la profession du contrôleur de gestion et du responsable financier.
Le président de la COGEREF, Ridha Abdelmoula, a insisté sur la nécessité de développer les entreprises tunisiennes pour les adapter aux évolutions mondiales dans le domaine du contrôle, de la bonne gestion et de la transparence dans l’exercice de cette profession.
Il a fait observer que les nouveaux mécanismes du contrôle de gestion sont viscéralement liés aux évolutions technologiques permettant de gagner du temps et de réduire la disparité avec les entreprises internationales dans le domaine technologique.
D’après lui, les évolutions technologiques deviennent axées sur l’intelligence artificielle et mise gros sur ” le robotisme ” à l’effet de garantir une meilleure efficience dans la rentabilité des entreprises.
Le responsable a souligné que les entreprises tunisiennes devraient focaliser ses efforts sur la mobilisation des financements pour investir dans l’économie verte, compte tenu des changements climatiques qui imposent l’utilisation des énergies renouvelables et amies de l’environnement, en s’adaptant aux nouvelles normes internationales.
Il a, dans ce cadre, appelé les responsables financiers et les contrôleurs de gestion dans ces entreprises à prendre en considération ces changements environnementaux lors de la réalisation des projets de budgets des entreprises et les questions de financement.
De son côté, Meriem Ben Boubaker vice-présidente de la COGEREF, a signalé que le choix de la question ayant trait au pilotage de la performance et des transformations numériques de la profession des contrôleurs financiers, tire sa légitimité des défis imposés aujourd’hui sur cette profession, notamment les défis de la numérisation et de la responsabilité.
Elle a fait observer que la question de l’efficacité devrait être traitée non seulement sous l’angle économique, mais également avec un débat sur les concepts qui la caractérise, aux niveaux institutionnels, environnementaux, de la gouvernance et de la durabilité.