A fin avril 2023, la production nationale de pétrole brut s’est située à 516 kilotonnes (kt), enregistrant ainsi une baisse de 11%, alors les ressources en gaz commercial sec ont diminué de 13%, par rapport à fin avril 2022, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour avril 2023, publié jeudi, par l’Observatoire national de l’énergie et des mines relevant du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.
La baisse de la production nationale de pétrole brut a touché la plupart des principaux champs ; à savoir Halk el Manzel qui est entré en production en 2021 (-50%), El Borma (-17%), Ashtart (-15%), M.L.D (-30%), Cherouq (-29%), Adam (-13%), El Hajeb /Guebiba (-8%) et Miskar (-11%).
D’autres champs ont enregistré, cependant, une amélioration de production à savoir Nawara (+53%), Gherib (+32%), Hasdrubal (+2%) et Cercina (+26%), souligne la même source.
La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 37.4 mille barils/j à fin avril 2022 à 33.7 mille barils/j à fin avril 2023, selon la même source.
En revanche, les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont atteint 907 ktep, à fin avril 2023, enregistrant ainsi une baisse de 8% par rapport à la même période de l’année précédente.
La production du gaz commercial sec a diminué, en effet, de 13%, cependant, la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une quasi-stabilité en se situant à 334 Ktep, selon le rapport.
Et d’ajouter que la répartition de la redevance totale entre la redevance cédée à la STEG et la redevance exportée montre que la plus grande partie est cédée à la STEG (57%).
Durant le mois de janvier 2023, un dépassement des prélèvements STEG sur la redevance revenant à l’Etat Tunisien a été enregistré et qui est en cours de régularisation, indique le rapport, ajoutant que le forfait fiscal sur le passage du gaz algérien a baissé d’une façon significative durant le premier semestre de 2020.
La pandémie qui a touché l’Europe et notamment l’Italie a impacté fortement la demande de l’énergie et par conséquent la quantité de gaz qui transite de l’Algérie vers l’Italie à travers la Tunisie.
Néanmoins une amélioration a été observée à partir du mois juillet 2020 et qui a continué durant les années 2021, 2022 et 2023, explique l’observatoire.