Le ministère de l’Equipement et de l’habitat œuvrera, en coordination avec tous ses partenaires, à parachever le processus de révision du code d’aménagement du territoire et de l’urbanisme conformément aux contextes nationaux et internationaux, à l’horizon de 2024, a fait savoir la ministre de l’Equipement, Sarra Zaafrani Zenzri.
Intervenant au cours d’un séminaire organisé, mardi, sur les orientations de la réforme de Code de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (CATU) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT) Tunisie, elle ajouté que la Tunisie, à l’instar des autres pays, notamment de la région méditerranéenne, est appelée à élaborer un plan à l’horizon 2050.L’objectif a-t-elle expliqué est de faire face aux défis et paris majeurs liés essentiellement au changement climatique, notamment dans les zones urbaines de forte densité.
Le diagnostic du code été élaboré en fonction des ateliers organisés par le ministère de l’Equipement et de l’habitat et à partir des résultats des études d’évaluation des mécanismes et des outils de planification territoriale et urbaine et des études relatives à la politique d’urbanisme.
Il porte notamment sur les principales difficultés et tient compte des évolutions liées au changement climatique, à la transition énergétique, technologique et numérique, et ce, conformément aux engagements et principes adoptés dans le cadre des conventions internationales. Elle a souligné que le Code d’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de la construction, fixe les orientations de base d’aménagement et coordonne entre les programmes de l’Etat et ceux des collectivités publiques, dans le cadre d’une vision prospective intégrée.
Elle a souligné l’existence de plusieurs défaillances qui entravent la réalisation des objectifs assignés et des choix attendus, en dépit des règlements du code relatifs aux aspects environnementaux visant à garantir l’exploitation rationnelle des ressources et la protection des sites naturels et des équilibres environnementaux, lesquels demeurent parmi les priorités des partenaires, des experts, des bailleurs des fonds et des investisseurs.
Ces lacunes concernent la faible cohérence et concordance entre les différentes interventions et programmes économiques, de développement et de logement, la faible interdépendance entre les dimensions économiques et spatiales au niveau de la planification, outre la baisse de la capacité à répondre aux besoins de mise en œuvre des politiques de logement, la longueur et l’éparpillement des procédures et l’absence de mécanismes de financement en matière d’aménagement.
La ministre de l’Equipement et de l’habitat a souligné que le domaine de l’aménagement du territoire et de la reconstruction en Tunisie joue un rôle vital dans la réalisation d’un développement global et intégré des villes, outre son impact direct sur la promotion de l’investissement, le renforcement de la cohésion sociale et la garantie de la qualité de vie.