Les techniques majeures de radiothérapie et les longs temps d’attente de la première séance de traitement figurent au centre d’une journée scientifique organisée, samedi à Tunis, à l’initiative des services de radiologie de l’hôpital Abderrahmene Mami de l’Ariana et de l’Institut Saleh Azaeiz.
Le chef de service de radiothérapie à l’hôpital Abderrahmène Mami à l’Ariana, Lotfi Koshbati a déclaré à la TAP que cette rencontre comportera une table ronde pour discuter des solutions possibles en vue de réduire les délais d’attente des rendez-vous de traitement.
Il a fait savoir que le nombre d’appareils disponibles pour la radiothérapie est d’environ 22, répartis entre les hôpitaux publics et les cliniques privées, mais la capacité de ces appareils ne couvre annuellement que le traitement d’environ 10 000 cas sur un total de 15 000 cas annuels nécessitant une radiothérapie.
A cet égard, il a souligné que cette situation se traduit par l’accumulation de rendez-vous pour environ 5 000 patients par an, et une période d’attente allant de 5 à 8 mois pour commencer le traitement, soulignant que la solution est d’utiliser des appareils de radiothérapie de très grande précision et d’alléger les charges sur les hôpitaux afin qu’ils puissent maintenir leur équilibre.
La radiothérapie est indiquée dans le traitement de 60% de types de cancer, sachant que le nombre annuel de nouveaux cas de cancer en Tunisie s’élève à 20 000 malades dont 14 000 subissent une radiothérapie à un moment donné de leur parcours thérapeutique.
La radiothérapie est utilisée dans le traitement les tumeurs cérébrales, du larynx, du système digestif et de la prostate. Elle traite également les malformations artério veineuses et les tumeurs bénignes.