La directrice générale de l’aménagement du territoire, au ministère de l’Equipement et de l’Habitat, Bassma Ksantini a appelé, mardi, à l’impératif de prendre en considération le volet écologique et environnemental dans la mise en place des plans d’aménagement territorial afin de répondre aux normes internationales en matière de développement durable.
S’exprimant, lors d’une conférence organisée sur le thème ” La réforme de l’aménagement territorial et l’urbanisation”, en collaboration avec le bureau du programme des Nations unies pour les établissements humains, ONU Habitat, la responsable a fait savoir que son département a entrepris la mise en place d’un processus participatif impliquant toutes les parties concernées, en vue de surmonter les difficultés créées par le code de l’aménagement territorial et d’urbanisme actuel. L’objectif étant de mettre ce texte de loi en adéquation avec les mutations que connait le pays.
Selon elle, il existe actuellement, plusieurs obstacles aux niveaux institutionnel, législatif et pratique qui ne peuvent être surmontés avec la version actuelle du code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme citant, à cet égard, l’expansion urbaine au détriment des terres agricoles et l’absence de mécanismes de financement relatifs à l’exécution des plans d’aménagement territorial, l’apparition de quartiers anarchiques dont la prise en charge (infrastructures et commodités) devient couteux pour l’Etat.
Ces obstacles ont entrainé l’apparition de quartiers anarchiques dont la prise en charge par l’Etat (aménagement des infrastructures et commodités) devient coûteuse, a-t-elle ajouté.
De son côté, Majdi Ferihi, chargé de projet au programme des Nations unies pour les établissements humains, a déclaré que son organisation soutient le ministère de l’Equipement dans sa démarche de révision du code de l’aménagement territorial.