Les participants au 5e forum social maghrébin, tenu le 24 et 25 juin dans la ville de Nadhour (Maroc) ont exprimé leur refus de ce qu’ils qualifient de “pressions exercées par les pays européens pour déléguer aux pays maghrébins la responsabilité de protection de ses frontières”.
Ils ont également fustigé la politique de rapatriement collectif des migrants et demandeurs d’asile, dénonçant “l’approche sécuritaire qui pourrait couter la vie aux migrants et demandeurs d’asile”.
Les participants à ce forum ont appelé à l’impératif de faire pression pour mettre fin à “la militarisation des politiques des migrations et des frontières” et à rompre avec les pratiques d’impunité afin de poursuivre les responsables des crimes commis contre les migrants et demandeurs d’asile.
Ils ont exprimé leur solidarité avec les familles des migrants disparus, soulignant la nécessité de protéger les droits des enfants non accompagnés conformément aux conventions internationales.
Les participants ont réitéré, dans la déclaration finale du forum social maghrébin, leur refus du nouveau pacte européen sur la migration et de toutes politiques limitant le droit de circuler librement.