Un certain nombre d’agriculteurs dans le gouvernorat de Jendouba ont exprimé leur grande inquiétude face aux coupures fréquentes de l’eau d’irrigation, et à son irrégularité auprès de certaines exploitations agricoles dans la région.
Certains ont fait remarquer, dans des déclarations à la TAP, que les pluies récentes, malgré leur contribution à l’alimentation des stocks des barrages, n’ont pas changé ” la situation déplorable de l’approvisionnement des agriculteurs en eau d’irrigation.
Ils ont mis en garde contre la menace de soif qui plane sur le cheptel, l’absence d’une vision claire qui leur permet de cultiver les besoins en fourrages pour les troupeaux, sur fond d’une sècheresse ayant sévit ces dernières années et frappé de vastes et étendues d’exploitations céréalières en tant que source primordiale de fourrages secs.
Face à une telle situation ” Certains petits agriculteurs ont déjà commencé à vendre leurs bétails “, a affirmé a la TAP, le directeur de la société ” Al Marja ” de production du lait, Talel Boutros, exprimant son inquiétude quant à aux procédures administratives interminables qui perturbent les efforts de fourrages de puits visant à combler le manque en eau, pour la survie du cheptel.
La nécessité d’alimenter le barrage ” Bouhethrma ” avec les eaux du barrage ” Berbère ” et la réparation des pannes survenues sur cet ouvrage hydraulique avec une capacité de stockage de 64 millions m3, a aussi été évoquée par les agriculteurs de la région, lesquels ont fait noter que les rations de pompage ne dépassent pas les 100 m3 par jour, quantité jugée ” insuffisante pour l’irrigation des fourrages verts de même pour l’abreuvement du troupeau “.
A cet égard, une source du commissariat régional au développement agricole à Jendouba, a indiqué aa la TAP que les quantités d’eau stockée dans le barrage de Bouherma, est faible (26 millions m3) sur un total de 112 millions m3 du stock total du barrage, l’une des principales sources de l’eau d’irrigation, notant que le barrage ” berbère ” accuse un problème technique qui n’a pas encore été résolu “.