Le déficit de la balance commerciale alimentaire a marqué une régression à 538,8 MD à fin juin 2023, contre un déficit de 1012,5 MD, au cours de la même période de 2022, entraînant une amélioration du taux de couverture de 75,7 % à 86,6% entre ces deux années (6 mois), a fait savoir lundi, l’ONAGRI.
En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 10,3%, alors que les importations ont baissé de 3,5%.
La régression enregistrée du déficit est essentiellement, le résultat de la hausse des exportations de l’huile d’olive (+36,3%) et la régression des importations des céréales (-15,7%), et ceci malgré l’accroissement du rythme des importations du sucre (+118,2%) et du lait et dérivés (+61,8%).
Les prix à l’exportation ont observé une hausse de 51,8% pour l’huile d’olive (16,09 DT/kg), 33,8% pour les tomates, de 2,1% pour les agrumes et de 1,8% pour les dattes par rapport à la même période de l’année précédente. Par contre celui de la pêche a baissé de 11,0%.
A contrario, les prix des produits céréaliers ont enregistré une baisse variant entre 13% et 22%.
Les prix à l’importation des céréales ont connu une baisse de (-22,1%) pour le blé dur, de (-16,1%) pour le blé tendre, de (-12,8%) et de (-15,0%) pour le maïs. Il en est de même pour le prix les huiles végétales (-10,0%) contre une hausse de (+22,7%) pour le sucre et de (+8,5%) pour le lait et dérivés.
La part du déficit de la balance commerciale alimentaire dans le déficit de la balance commerciale globale a baissé de 2,4 points de pourcentage par rapport à la même période de l’année dernière passant de 8,6% à 6,2%.
Les importations alimentaires ont représenté 10,1% des importations totales alors que les exportations alimentaires ont représenté 11,1% des exportations totales.