Le coût de la stratégie nationale d’infrastructure routière à l’horizon 2035 s’élève à 35 milliards de dinars, a fait savoir la ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaâfrani, lors d’une séance de dialogue avec l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), tenue lundi au Bardo.
Cette stratégie vise, selon la ministre, à renforcer les liaisons entre les différentes régions du pays et avec les pays voisins et à faciliter l’accès des citoyens aux réseaux des autoroutes et des routes rapides, outre la réalisation de routes rapides reliant les régions intérieures aux principaux pôles économiques du pays.
Cette stratégie a, par ailleurs, pour objectif de désenclaver les régions rurales et de garantir l’entretien des routes goudronnées, a encore souligné la ministre, affirmant que seules les routes numérotées qui s’étendent sur 19963 km dont 84% goudronnés, relèvent des prérogatives de son ministère.
La stratégie vise à désenclaver les régions rurales et à garantir l’entretien des routes goudronnées
La stratégie présentée par la ministre prévoit, également, d’étendre le réseau des autoroutes sur 1320 km à l’horizon 2035, contre 743 km actuellement, sachant que 186 km d’autoroute sont en cours de réalisation pour relier Tunis à Jelma (Sidi Bouzid). Ce projet a démarré en décembre 2022 d’un coût global de l’ordre 1710 millions de dinars et devrait être achevé durant la première moitié de 2026.
Zaâfrani a, en outre, indiqué que la réalisation de 390 km d’autoroutes est programmée pour les années à venir. Il s’agit essentiellement de l’autoroute reliant Bousselem (Gouvernorat de Jendouba) à la frontière algérienne (75 km), le prolongement de l’Autoroute vers la ville du Kef (115 km) et les autoroutes Jelma/Kasserine et Jelma/ Sidi Bouzid/ Gafsa (200 km).
Nous prévoyons d’étendre le réseau des autoroutes sur 1320 km d’ici 2035, ainsi que la réalisation de 390 km d’autoroutes supplémentaires
Parmi les objectifs tracés par la stratégie figure également le prolongement du réseau des routes rapides à 2000 km à l’horizon 2035, contre 1437 actuellement et du réseau routier à 20 mille km contre 11 900 km actuellement.
La stratégie se fixe aussi pour objectif de faciliter l’accès des habitants des zones rurales au réseau routier à travers l’aménagement des circuits ruraux sur 30 mille km contre 26 mille à l’heure actuelle.
L’entretien et la maintenance des réseaux routiers figurent également parmi les priorités retenues dans le cadre de la stratégie, a fait remarquer la ministre affirmant que son département œuvre à consacrer une enveloppe annuelle de 300 MD à cette fin afin entretenir 500 km annuellement.