L’Afrique australe fait face à un ralentissement économique, mais regorge d’opportunités d’investissement face aux changements climatiques.
En 2022, la croissance du PIB de la région de l’Afrique australe n’a atteint que 2,7 %, soit bien en deçà de la moyenne mondiale et africaine. Ce ralentissement est dû à une série de facteurs, notamment les troubles civils, la crise de l’électricité et les catastrophes naturelles.
La Banque africaine de développement prévoit que la croissance de la région devrait encore ralentir en 2023, à 1,6 %, avant de se redresser légèrement à 2,7 % en 2024.
Cependant, l’Afrique australe regorge d’opportunités d’investissement face aux changements climatiques. La région a besoin de 1 000 milliards de dollars d’investissements climatiques d’ici 2030, dont 90,3 milliards de dollars par an. Les flux annuels moyens de financement de l’action climatique vers l’Afrique australe s’élèvent à 6,2 milliards de dollars, soit à peine 6,9 % de ce qui est nécessaire.
La Banque africaine de développement est le fer de lance d’initiatives régionales qui recoupent l’adaptation aux changements climatiques, la transition et la durabilité énergétiques sur l’ensemble du continent. Ces initiatives comprennent des instruments financiers, des obligations vertes, de l’expertise technique, des régimes d’assurance climatique, des interventions politiques et bien plus encore.
L’Afrique australe a un énorme potentiel pour les investisseurs. La région a 20 % de parts des réserves de capital naturel de l’Afrique, estimées à plus de 6 000 milliards de dollars. La région comprend deux des dix plus grandes économies d’Afrique : l’Afrique du Sud et l’Angola.
Avec une bonne gestion de son capital naturel et des investissements climatiques, l’Afrique australe peut se positionner comme un leader mondial en matière de développement durable. (D’après communiqué)