Attendu par ses milliers de fans dans la soirée du vendredi 28 juillet, le jeune crooner Raouf Maher n’a pas déçu en enflammant le théâtre antique de Carthage.
Accompagné sur scène, de plus d’une centaine d’artistes dont 50 instrumentistes, Raouf Maher, avec un chech (foulard du sud) noir sur la tête, est entouré au fond de la scène d’un chœur de femmes, mélias et dorures, dans le spectacle “Sendida”.
Sa nouvelle création “Sandida” qui illustre la richesse de notre patrimoine et sa grande diversité qui dessine une Tunisie plurielle, est un hommage à la femme, qu’elle soit, mère (surtout) sœur, célibataire, travailleuse ou divorcée. Maher tend le micro, le public fait le reste.
Ce dernier, composé d’ailleurs d’un grand nombre de femmes avec enfants, d’émigrés en vacances, de libyens et d’Algériens, tous connaissent les paroles des chansons sur le bout de la langue. Tous sans exception sont venus ce soir pour danser, s’éclater avec leur idole qui entame avec le tube ” Sandida ” pour enchainer avec des chansons algériennes, du Raï, Cheb Hasni par-çi, cheb Mami par-là etc.
” Je suis ravi, je constate que mon dur travail a payé, je remercie mon public, journalistes et mes musiciens qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes… ” dit-il lors de sa conférence de presse, en présence de Anouar Chafi, concepteur du spectacle.