L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, samedi, le Projet de loi n° 22/ 2023 portant approbation de l’accord de crédit conclu à la date du 20 juillet 2023 entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite pour le financement du budget de l’Etat avec 116 voix pour, 3 abstentions et une voix contre.
Le projet en question a été adopté lors d’une séance plénière tenue, samedi matin, au Palais de Bardo, en présence de la ministre des Finances Sihem Namsia.
Il s’agit un prêt à conditions préférentielles de 400 millions de dollars (1240 millions de dinars), avec un taux d’intérêt de 5% et qui sera remboursé sur 7 ans dont 2 ans de grâce.
Le financement saoudien comporte également un don d’une valeur de 100 millions de dollars (environ 300 MD), soit 20% du financement global, ce qui en fait un financement préférentiel, selon le ministère des Finances.
La loi de finances 2023 prévoit, en effet, des ressources de trésorerie de près de 23,5 milliards de dinars ; une enveloppe qui sera mobilisée grâce à des ressources d’emprunt intérieur et extérieur estimées respectivement à 9,5 milliards de dinars et 14,8 milliards de dinars (dont 10,359 milliards de dinars destinés à appuyer le budget de l’Etat).
Besoins de trésorerie du Budget de l’Etat 23,5 milliards de dinars (dont 10,3 milliards d’appui au budget), emprunts intérieurs 0,5 milliards et emprunts extérieurs 14,8 milliards de dinars.
La mobilisation de ces ressources a accusé un certain retard étant donné que la majorité des partenaires financiers conditionnent l’octroi de nouveaux financements à la conclusion d’un accord avec le FMI.
La plénière de l’ARP se poursuivra l’après-midi pour l’examen de deux autres projets de loi.
Il s’agit d’un projet de loi portant approbation d’un accord de prêt conclu le 19 juillet 2023 entre la Tunisie et la BAD pour le financement du projet d’appui au développement inclusif et durable de la filière céréalière et du Projet de loi n° 21/2023 portant approbation de l’accord de crédit conclu le 29 avril 2023 entre la Tunisie et le fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), pour la contribution au financement du projet de construction et de réhabilitation des routes classées.