En dépit des conditions météorologiques à l’origine, hier vendredi, de l’annulation de plusieurs concerts un peu partout dans le pays, le public de la 57ème édition du Festival International de Hammamet (FIH) a eu, grâce à un climat plus clément et avec l’insistance des artistes à vouloir jouer à tout prix, rendez-vous dans la soirée du 4 août avec le concert du chanteur et interprète Dali Chebil et du compositeur et arrangeur Mohamed Ben Salha avec leur projet ” DENYA “.
Entre applaudissements, cris d’encouragement et chants, le public avait boosté les techniciens du son et de lumière, malgré la difficulté de l’installation et la désinstallation de la scène, à plusieurs reprises.
Il fallait attendre minuit, pour que le concert commence face à un public impatient, attentif et complètement impliqué. Avec Dali Chebil au chant et Mohamed Ben Salha au Ney, accompagnés de Chokri Daii au piano, Ala Ben Fguira au clavier, Hedi Fahem à la guitare, Ali Ben Khalifa à la basse, Outail Maaoui au violon, Mohamed Ali Elleuch à la batterie et Kais Bourguiba et Lotfi Soua aux percussions, ” DENYA ” a retentit le théâtre de plein air de Hammamet.
Ce projet réalisé en collaboration avec la poète tunisienne Syrine Chekili et aussi avec les textes de Raoudha Abdallah, est une expérimentation de plusieurs registres musicaux pour redonner un nouvel élan à une musique tunisienne.
Alliant Malouf et musique spirituelle, Dali Chebil et Mohamed Ben Salha, ont proposé des morceaux qui appellent à la vie et à l’espoir tels ” Mreya “, ” Denya ” et ” Ena Tmannit “. Un espoir visible et manifesté lors du spectacle malgré la complexité des circonstances et de la conjoncture imposées à la soirée