Suite à la diffusion plusieurs posts sur les réseaux sociaux qui ont été repris par certains médias et sites électroniques d’informations erronées stipulant que certains fonctionnaires du ministère des affaires culturelles ont fait l’objet d’harcèlement et de sanctions administratives à la suite de publication d’articles d’opinion et de leurs prises de position qui, selon eux, s’inscrivent dans le cadre de la liberté d’expression et d’opinion, et à la lumière de ces données erronées visant à nuire à son image et à celle de ses cadres, le ministère, a publié ce dimanche un communiqué d’information dans lequel il souligne que ” ces accusations fallacieuses, visent à semer la confusion et à induire en erreur l’opinion publique “.
Dans ce sens, le ministère précise dans ce communiqué, que les mesures disciplinaires prises à l’encontre de neuf fonctionnaires du ministère étaient dues à ” leur manquement à leurs devoirs de réserve d’agents publics et n’ont jamais été fondées sur leur statut aussi bien dans le secteur de la création ou en rapport avec leurs fonctions syndicales, encore moins pour restreindre leur liberté d’opinion, de pensée ou d’expression, ni encore pour couvrir des dossiers de corruption comme ils le prétendent “.
Ces personnes ont comparues devant le conseil de discipline, conformément aux dispositions de la loi fondamentale générale sur les agents de la fonction publique n°112 de 1983 et du décret n°4030 de 2014 portant approbation du code de conduite et de déontologie de l’agent public, afin de “s’expliquer à propos des actes qui leur sont imputés sur la base des rapports d’inspection et d’enquêtes effectués par le ministère prouvant qu’ils ont commis des fautes professionnelles et des actes délictueux portant atteinte au ministère, à ses structures et à ses agents, en propageant des rumeurs de soupçons de corruption sans preuves ni en déposant des plaintes en justice mais uniquement en postant des publications diffamatoires comportant des insultes, des injures et des propos indécents”.
Le ministère tient dans ce communiqué à préciser que les conseils de discipline offrent toutes les garanties légales qui garantissent le droit des personnes qui lui sont déférées à se défendre selon les procédures en vigueur.