L’Institut Pasteur de Tunis tient à réagir fermement aux déclarations diffamatoires émanant de l’Organisation internationale pour la protection des enfants de la Méditerranée (OIPEM) concernant l’utilisation présumée d’enfants dans l’acquisition de scorpions. Nous tenons à apporter les éclaircissements suivants :
Tout d’abord, l’Institut Pasteur de Tunis est honoré d’être l’un des rares producteurs africains de sérums anti-vipérins et anti-scorpions. Ces sérums sont essentiels pour combattre les complications potentielles résultant des morsures de ces animaux.
Notre engagement envers cette production sauve des vies, notamment celles des enfants, reflétant ainsi notre responsabilité sociétale et notre dévouement envers la santé publique.
Il est impératif de souligner que notre acquisition de scorpions et de vipères pour la fabrication de ces sérums se fait de manière entièrement légale, en partenariat avec des sociétés détentrices de patentes.
Ces collaborations sont le fruit d’appels d’offres minutieusement encadrés par un cahier des charges rigoureux. Ce cahier des charges spécifie des normes de sécurité strictes tout au long du processus, depuis la capture jusqu’au transport des animaux.
De plus, nous exigeons le strict respect des directives de l’Organisation Mondiale de la Santé en ce qui concerne les points de collecte et la représentativité des zones biogéographiques.
En réaction aux affirmations de l’association en question, nous exprimons notre étonnement pour deux raisons fondamentales. Tout d’abord, l’OIPEM aurait pu nous contacter directement pour obtenir toutes les informations nécessaires et ainsi établir un dialogue constructif.
Cependant, cela n’a pas été le cas. Deuxièmement, nous tenons à souligner que depuis plus d’un an, nous n’avons pas eu recours aux services des sociétés fournisseuses, étant donné que nous disposons d’une quantité suffisante de venins. Ainsi, aucune commande n’a été passée en 2023.
L’Institut Pasteur de Tunis s’engage à évaluer la sincérité et l’intégrité de cette association. En cas de doute quant à des intentions malveillantes ou de nuire à notre réputation, nous n’hésiterons pas à prendre toutes les mesures légales nécessaires pour nous défendre. Si cela s’avère nécessaire, nous nous réservons le droit de déposer une plainte auprès des instances nationales et internationales compétentes.
Nous restons déterminés à préserver notre réputation, notre éthique et notre dévouement envers la santé et le bien-être de tous.