Selon le dernier classement Shanghai, l’université de Sfax est classée entre la 901 et 1000e meilleures universités du monde. Je salue ce retour et lui souhaite de s’y maintenir et de l’améliorer, je souhaite aussi à l’université de Tunis El Manar qui quitte ce classement d’y revenir très rapidement. Les efforts de la communauté sont bien sûr à l’origine de ce progrès, mais je prétends que les performances des cellules ”Ranking” chargées, au sein des universités de valoriser les efforts de cette communauté, font la différence, souligne dans un post Bahri Rezig.
Reste que pour le moment seul le secteur public a le droit et les potentialités (en dépit des moyens limités) de participer à la course. Malheureusement, le secteur privé qui fait le bonheur des systèmes universitaires avancés, se prive, en Tunisie, de la mission de recherche et donc du standard international universitaire, rappelle Bahri Rezig.
Dans un autre post Kais Mabrouk, souligne que “le classement de shanghai, l’un des plus prestigieux au monde, évalue les universités selon six critères parmi lesquels le nombre de lauréats du Nobel et de médailles Fields parmi les étudiants et professeurs, la notoriété des chercheurs, le nombre de publications dans des revues prestigieuses.
Dans le classement 2022, l’Université de Tunis El Manar avait quitté le palmarès après avoir été présente en 2018, 2019, 2020 et 2021. Aujourd’hui, l’Université de Sfax brille à nouveau en 2023.”
Comparée à l’Égypte qui compte 7 universités dans ce classement et à l’Afrique du Sud qui en compte 8, il est regrettable que la nation du savoir, celle qui a vu naître la plus ancienne université encore en activité, l’Université Zitouna, ne soit pas dignement représentée. Une initiative urgente devrait être mise en place pour féliciter Sfax et mettre en place des moyens pour garantir une présence stable d’au moins trois de nos universités dans ce classement, suggère Kias Mabrouk.
Parmi les pays africains dans ce classement figurent l’Afrique du Sud, l’Égypte, le has Ghana et la Tunisie. Toutefois, l’absence regrettable de l’Algérie, du Nigeria, et du Maroc est à souligner et suscite de vraies questions de fond, ajouté Kais Mabrouk.