Un groupe de marins pêcheurs exerçant au port de pêche de Tabarka (Gouvernorat de Jendouba) ont exprimé leur inquiétude croissante face à la détérioration des infrastructures du port et l’absence de travaux de nettoyage ainsi qu’aux risques d’effondrement de certaines structures après l’apparition de fissures dans les murs et les colonnes de la structure portuaire.
Dans des déclarations concordantes à la TAP, les marins pêcheurs de Tabarka ont déploré la propagation et l’amoncellement des salissures à l’intérieur du port et les odeurs nauséabondes qui s’y dégagent, signalant à cet égard, le manque flagrant d’entretien.
A cet égard, le député à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) sur la circonscription de Tabarka-Ain Draham, Mohamed Yahyaoui, a considéré dans une déclaration à la TAP, que la situation du port de Tabarka ” nécessite une intervention immédiate visant à fournir des conditions de travail appropriées aux marins de la ville”.
De son côté, le chargé de la gestion de la municipalité de Tabarka, a souligné à la TAP que les travaux de nettoyage du port ne sont pas du ressort de la commune, qui feraient plutôt partie des attributions de l’Agence des Ports et des Installation de pêche (APIPI).
Pour sa part, le directeur régional de l’Agence de Promotion des Investissement Agricole à Jendouba, Abdelhakim Rajhi, a attiré l’attention sur l’obsolescence de la flotte de pêche maritime au port de Tabarka, composée de 145 navires, et sur l’aggravation de l’état d’endettement des marins ayant par là même affecté la production et le nombre de jours de travail qui ne dépasse pas les 120 jours par an.
Il a suggéré à cet égard de travailler au renouvellement de la flotte en créant une ligne de financement spécifique au système de la pêche maritime et à une réhabilitation portuaire apte à assurer la demande et accroître la production.