En dépit des nombreux atouts dont elle dispose, position géographique, puissance énergétique et partenaire privilégié pour l’équilibre géopolitique régional et européen, l’Algérie ne sera pas membre du groupe Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine afrique du sud).
Sa candidature vient d’être rejetée par le 15ème sommet de ce groupe qui vient de se tenir en Afrique du Sud.
Ce rejet était prévisible. Le Président algérien Abdelmajid Tebboune le savait. Pour preuve : il avait décidé de ne pas participer à l’événement, préférant y dépêcher son ministre des Finances.
Pour les experts l’Algérie ne répond pas aux critères pour intégrer les BRICS pour les raisons suivantes : son tissu économique est exsangue, rentier et non diversifié. Entendre par là, l’Algérie n’aurait aucune valeur ajoutée à apporter aux BRICS.
Pour les observateurs, ce rejet de candidature est interprété comme un échec de la diplomatie algérienne et particulièrement pour le Président Tebboune qui avait beaucoup misé l’adhésion de l’Algérie aux Brics.
Autre raison d’échec, les mauvaises relations que l’algérie entretien avec certains membres des BRICS, s’agissant ici particulièrement de l’Inde.
ABOU SARRA