Le ministre de l’Agriculture Abdel Moneim Belâati a recommandé de mettre en oeuvre un programme d’action conjoint avec l’ordre national des médecins vétérinaires et la Chambre syndicale nationale des médecins vétérinaires afin d’examiner les points en suspens tels que la révision du mandat sanitaire.
Au cours d’une séance de travail tenue samedi avec le doyen des médecins vétérinaires, Ahmed Rajab, et le président de la Chambre syndicale nationale des médecins vétérinaires, Mohamed Najib Bouslama , Belâati a souligné qu’une telle coopération devrait avoir lieu en temps opportun.
Il a souligné la volonté du département d’assurer la durabilité du secteur et de préserver la santé du cheptel et la sécurité de ses produits, assurant ainsi la santé humaine et contribuant à la sécurité alimentaire.
Selon le ministère de l’Agriculture, la réunion a permis d’examiner les préoccupations liées au secteur de la santé animale, les maladies du cheptel et les difficultés professionnelles rencontrées par les vétérinaires privés, dont en particulier la révision du mandat sanitaire, certaines lois et la disponibilité de certains médicaments.
La Chambre syndicale nationale des médecins vétérinaires a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, mardi 17 janvier 2023, son boycott du “mandat sanitaire”, qui est accord entre les services vétérinaires publics et les vétérinaires privés accrédités permettant aux autorités tunisiennes de mettre en place des campagnes de vaccination contre des maladies animales.
Ce mandat permet la couverture vaccinale, par les vétérinaires privés, des maladies à déclaration obligatoire des petits ruminants, telles que la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue), la rage, la brucellose et la variole des ovins et des camélidés.
Le président de la Chambre syndicale nationale des médecins vétérinaires, Mohamed Nejib Bouslama, a indiqué que la décision du boycott intervient sur demande de 87% des vétérinaires privés opérant dans les différentes régions, en raison de la non révision du tarif des vaccins fixé à 450 millimes/animal et l’opposition du ministère de l’Agriculture à l’ouverture d’un dialogue sur ce point.