En prévision du lancement, le 15 septembre prochain, de la consultation nationale sur le Conseil supérieur de l’Éducation, une des principales composantes de la réforme du système éducatif, l’Assemblées des représentants du peuple (ARP) se propose d’accélérer dès la rentrée parlementaire, les discussions sur le financement de cette réforme dont le coût serait très élevé, d’après les premières estimations.
Dans cette perspective, la commission parlementaire de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et du sport, compte intensifier et accélérer les discussions d’un projet de loi portant création d’un fonds national pour le financement de la réforme de l’éducation.
Le projet, proposé par le groupe parlementaire « la ligne nationale souveraine » a déjà fait l’objet de plusieurs réunions dont une s’est tenue avec la participation de l’actuel ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri. Cela pour dire que les choses sont sérieuses et que le parlement tient à épauler l’exécutif dans cette réforme vitale pour le pays.
Ces réunions ont généré jusque-là deux propositions. La première consiste à déduire, en faveur du financement de la réforme éducative, une partie des revenus des entreprises qui traitent avec les établissements, à hauteur de 0,05%.
La seconde suggère d’inciter les entreprises qui réalisent de gros bénéfices à l’instar des banques, des assurances, des opérateurs de télécom… à contribuer au financement du Fonds à créer.
Les prochaines discussions parlementaires porteront également sur la possibilité de fusionner le nouveau Fonds avec celui qui existe déjà, en l’occurrence, le Fonds d’appui aux établissements éducatifs.
Quant à nous nous pensons qu’au regard de la noblesse de la cause, le gouvernement serait bien inspiré d’associer par SMS et en partenariat avec les opérateurs de télécom opérationnels toute la population au financement de ce Fonds, comme cela a été fait pour d’autres associations et ONG.
Abou SARRA