Le président de l’Association japonaise pour le développement économique de l’Afrique (AFRECO), Tetsuro Yano, a évoqué, lors d’une lors d’une entrevue, mardi après-midi, à Tunis, avec le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Said, des opportunités importantes pour renforcer le partenariat entre la Tunisie et le Japon dans de nombreux secteurs prometteurs.
Le responsable japonais, en visite actuellement, en Tunisie, à l’occasion de l’inauguration d’une unité tuniso-japonaise baptisée Nippomed, spécialisée dans la fabrication de bio scanner wellness (bio-scanner ultra rapide), a souligné que ce projet, dont la production sera orientée vers le marché intérieur et certains marchés étrangers, y compris le marché africain, se base sur les dernières technologies au niveau mondial dans le domaine des industries pharmaceutiques, indique un communiqué, rendu public, mercredi, par le département de l’Economie.
De son côté, Said a fait part de la disposition de la Tunisie de renforcer les relations économiques avec le Japon, que ce soit dans le cadre d’accords de coopération bilatérale ou encore tripartite, orientés vers les pays africains, notamment dans des secteurs promoteurs, tel que l’industrie pharmaceutique.
Dans le même contexte, le ministre a souligné la possibilité de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la recherche, l’innovation et la biotechnologie en créant des synergies et des jumelages entre les universités, les technopôles et les centres de recherche spécialisés des deux pays.
Il a souligné, en outre, que son département veillera à apporter le soutien et l’accompagnement nécessaires aux entreprises japonaises qui désirent s’implanter en Tunisie ou étendre leurs activités vers les marchés voisins.
Le projet NIPPOMED implanté dans la zone industrielle d’El Kalaâ Kebira (à Sousse), rappelle-t-on, a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre une société tunisienne d’industrie pharmaceutique et la société japonaise ” G Cube “. Cette nouvelle unité table sur une production mensuelle de 330 mille tests de grossesse.