Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a multiplié dernièrement, ses appels à la reconstitution du Fonds vert pour le climat, au déboursement des 100 milliards de dollars américains par les pays développés et au doublement du financement climatique pour l’adaptation et la résilience.
“Chaque personne doit être couverte par un système d’alerte précoce d’ici 2027, a-t-il dit le 27 septembre lors d’une séance d’information informelle à l’Assemblée générale de l’ONU.
Il a également indiqué que les institutions financières internationales ” doivent permettre aux pays en développement, y compris aux pays à revenu intermédiaire, d’accéder à un allègement de leur dette et à des financements concessionnels lorsqu’ils en ont le plus besoin.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait déjà dénoncé à plusieurs reprises, lors de ses récentes apparitions la faiblesse de la réponse collective mondiale au changement climatique.
“Nous nous précipitons vers le désastre”, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse en mai dernier, notant que “les politiques actuelles conduisent le monde vers une augmentation des températures de 2,8 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Cela laisse présager un désastre”.
Le secrétaire général, qui a organisé un sommet sur l’action climatique à New York le 20 septembre 2023, a souligné qu'” il existe un certain nombre de problèmes liés à la clarté et à la crédibilité “.
Pour lui : “Il est temps de se réveiller et d’accélérer le rythme” et pour atteindre l’objectif de réduire la hausse des températures à 1,5 degré Celsius, nous devons agir ” immédiatement “, en commençant ” au cœur de la crise climatique polluante, à savoir les énergies fossiles “.