Le projet Co-Evolve4BG visant à analyser et promouvoir la coévolution des activités humaines et des systèmes naturels dans les zones côtières pour permettre un développement durable des activités touristiques, a été clôturé, mercredi, à Tunis.
Coordonné par l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) et co-financé par l’Union européenne dans le cadre du programme de coopération transfrontalière ” IEV CTF “, ce projet vise à promouvoir la croissance bleue dans 5 pays à savoir la Tunisie, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Liban, a souligné le coordinateur du projet, Béchir Béjaoui.
Il a ajouté lors d’un atelier de clôture du projet ” Co-Evolve4BG “, organisé les 25 et 26 octobre 2023, à Tunis, que parmi les actions menées lors de ce projet lancé depuis l’année 2019 pour une durée de 4 ans, est de fournir aux autorités locales des outils de gestion intégrée de la zone côtière, tels que la création d’un modèle numérique des indicateurs ” Toolkit “.
” Il s’agit un ensemble d’indicateurs permettant d’évaluer la durabilité des activités touristiques sur les deux rives de la Méditerranée “, a-t-il affirmé, précisant que ces indicateurs sont réutilisables et adaptables dans le temps et rassemblent différents acteurs de la gestion du tourisme “.
Le projet a permis, en outre, d’effectuer une analyse intégrée des menaces et facteurs favorables pour le développement durable du tourisme côtier et maritime au niveau de la méditerranée dans 7 zones pilotes situées dans 5 pays à savoir : Sousse et Djerba (Tunisie), Serchio(Italie), Alexandroupoli et Samothraki (Grèce), Murcia (Espagne), Batroun (Liban) et Tir (Liban).
Parmi les autres actions menées dans le cadre du projet ” Co-Evolve4BG “, est l’élaboration de plans d’Actions en Tunisie, Italie, Grèce, Espagne, et en Liban pour promouvoir un Tourisme Durable, a indiqué le coordinateur du projet.
Et de poursuivre que ces plans d’action ont été élaborés en consortium avec les parties prenantes dans le cadre d’une approche participative.
La ministre de l’environnement, Leila Chikhaoui a, pour sa part, affirmé qu’il demeure, aujourd’hui, une nécessité de s’orienter vers une économie bleue fondée sur la mer et sur une approche durable.
” Face aux effets de plus en plus tangibles et difficiles du changement climatique, nous devons aller de l’avant dans des projets similaires au projet ” Co-Evolve4BG “, a -t-elle ajouté.
Et de poursuivre que parmi les priorités de la Tunisie au niveau national est d’évoluer vers une autre forme d’économie plus résiliente.
Elle a fait savoir, à cette occasion, que la stratégie nationale de transition écologique a été validée en février 2023.
Cette stratégie vise, selon elle, à assurer la pérennité du capital naturel et à améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources dans toutes les activités, en plus d’adopter une gouvernance institutionnelle globale, sectorielle et territorialement intégrée, en fournissant des ressources et des mécanismes de financement appropriés accessibles à tous les acteurs.