Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin septembre 2023, un déficit de 3,6 Mtep enregistrant, ainsi, une diminution de 4% par rapport à fin septembre 2022, selon le rapport mensuel sur la Conjoncture énergétique pour le mois de septembre 2023, publié par l’Observatoire national de l’Energie et des Mines.
Cette diminution est due essentiellement à la baisse de la demande d’énergie primaire, la production des hydrocarbures a joué, cependant, en défaveur de cette baisse.
Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 49% à fin septembre 2023 enregistrant une quasi-stabilité par rapport à la même période de l’année précédente.
Le bilan d’énergie primaire affiche un déficit de 3,6 Mtep en 2023, en baisse de 4% par rapport à l’année précédente
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 38% à fin septembre 2023 enregistrant, aussi, une quasi-stabilité par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon le rapport, les ressources d’énergie primaire se sont situées à 3,4 Mtep, à fin septembre 2023, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 5%.
Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.
Taux d’indépendance énergétique stable à 49% en 2023, mais chute à 38% sans comptabilisation de la redevance
Et de préciser que les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 73% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
La demande d’énergie primaire a diminué entre fin septembre 2022 et fin septembre 2023 de 4% : la demande du gaz naturel a diminué de 6% alors que celle des produits pétroliers a enregistré une baisse de 2%.
A signaler que la demande du gaz naturel a diminué de 6% à la suite de la limitation des achats du gaz algérien.
La production nationale de pétrole brut et de gaz naturel en baisse de 5% en 2023
Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’électricité.
Pour la structure de la demande en énergie primaire, elle a enregistré un léger changement, en effet, la part des produits pétroliers est passée de 47% à fin septembre 2022 à 48% à fin septembre 2023.
Cependant, la part de gaz naturel est passée de 53 % à 52% durant la même période, selon le même rapport.