La situation et les perspectives de la filière laitière en termes de volume de production, de niveau de consommation nationale et de stock stratégique, ont été au centre d’une séance de travail tenue, mardi au Palais du Gouvernement, en présence du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et des professionnels du secteur.
La séance a, également, examiné les mesures proposées pour favoriser les équilibres entre la production et la consommation nationale du lait et dérivés, selon un communiqué de la présidence du Gouvernement.
Le gouvernement a proposé dans le cadre du projet de la Loi de Finances 2024 (PLF 2024) la mise en place d’une taxe sur les dérivés de lait (Article 35), à appliquer à l’importation, à l’exportation ainsi que sur la production nationale.
Cette taxe s’élève à 1,500 dinar sur le kilogramme de ricotta, 2d/kg sur les fromages fondus et la crème, et 3d/kg sur le reste des fromages.
D’après le PLF, cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés en vue de récupérer les dépenses de compensation du lait, étant donné que 35% de la production nationale de lait est destinée à la production de yaourt et de fromages.
Le PLF 2024 précise que près de 1,2 million de litres de lait subventionné sont orientés quotidiennement, aux différentes unités de production de dérivés de lait (yaourt et fromages), dans les différentes régions du pays.