La municipalité de Tunis a organisé, mardi, un atelier d’experts sur le thème “Migration Ville-à-Ville en Méditerranée, renforcement des capacités urbaines à travers les partenariats” dans le but d’améliorer la gouvernance des migrations au niveau des villes, de promouvoir l’intégration socioéconomiques des migrants légaux et de permettre à la ville de répondre aux besoins des habitants.
Le secrétaire général chargé de la gestion des affaires municipales, Slimane Kolli a présidé cette réunion à laquelle ont pris part des experts, des responsables municipaux et des représentants des départements des affaires sociales, des affaires locales et de la société civile.
Kolli a déclaré à la presse que l’atelier vise à parvenir à un accord entre les participants tunisiens représentant les différents acteurs impliqués dans le domaine de la migration et les représentants des organismes d’orientation et de financement internationaux et européens sur la méthode de travail pour mesurer la mise en œuvre des programmes visant à promouvoir et à évaluer la gouvernance des migrations dans la ville de Tunis et à en identifier les aspects positifs et négatifs.
Il a souligné que les acteurs impliqués dans le processus de gouvernance des migrations au niveau national qui sont appelés à renforcer la coordination entre eux sont notamment le ministère des affaires sociales, la direction régionale des affaires sociales, le ministère de l’Intérieur et le département des affaires sociales à la municipalité de Tunis.
Le projet visant à promouvoir la bonne gouvernance de la migration s’inscrit dans le cadre d’une compétition entre les villes méditerranéennes pour présenter les meilleures propositions et projets en matière de gouvernance de la migration et de l’asile légaux et d’inclusion des migrants et des réfugiés à travers la garantie de leurs droits internationalement reconnus. Chaque commune ou collectivité locale doit présenter un projet modèle de bonnes pratiques et procédures au plus tard en décembre prochain.
En 2016, le projet Migration Ville à Ville en Méditerranée a lancé un appel en vue de récompenser les actions qui contribuent à promouvoir des systèmes de gouvernance des migrations urbaines fondés sur les droits et à promouvoir la cohésion sociale dans la région méditerranéenne.
Les actions soumises doivent être mises en œuvre dans au moins l’un des pays cibles du projet (Algérie, Egypte, Jordanie, Maroc, Liban, Libye et Tunisie). Le montant maximal du financement disponible par action est de 50 000 euros.
Le projet Migration Ville à Ville en Méditerranée rassemble des experts et des villes pour contribuer à améliorer la gouvernance de la migration au niveau des villes, y compris l’accès des migrants aux services de base et aux droits de l’homme à travers ses trois composantes : le dialogue, la connaissance et l’action.