Les séances plénières consacrées à l’examen des projets de budget de l’Etat, de budget économique et de loi de finances au titre de 2024 démarrent, vendredi, pour se poursuivre jusqu’au 7 décembre prochain.
Les députés entameront, le 6 décembre, la discussion du projet de loi de finances qui devrait être adopté avant le 10 décembre. Le budget de l’Etat pour l’année 2024 est estimé à 77 868 millions de dinars, soit une hausse de 9,3%, par rapport à 2023.
Les estimations du projet de budget pour 2024 tiennent compte d’un ensemble d’hypothèses dont un taux de croissance économique de l’ordre de 2,1% et un prix du baril de pétrole pouvant atteindre 81 dollars le baril.
Les ressources propres du budget de l’Etat pour l’année 2024 sont estimées à 49 160 MD, soit une hausse de 8,4%, par rapport à l’exercice 2023.
Elles représentent 63,1% des ressources de l’Etat pour l’année 2024. Les recettes fiscales devraient devrait générer 44 050 MD, soit 89,6% des revenus nets de l’Etat.
Pour ce qui est des recettes non fiscales, elles sont estimées à 4 760 MD (9,7%), alors que les dons seraient de 350 MD (0,7%).
Pour ce qui est du projet de loi de finances pour 2024, il comporte 43 mesures fiscales et financières visant à mobiliser des fonds pour le budget de l’Etat. A travers ces mesures, le gouvernement ambitionne de rétablir l’équilibre budgétaire de l’Etat, garantir l’équité fiscale, lutter contre l’évasion fiscale et rationaliser les avantages fiscaux en les orientant vers les secteurs prometteurs à l’instar des énergies renouvelables, l’économie verte et circulaire. Il entend également, améliorer le climat de l’investissement, soutenir les PME, renforcer l’inclusion financière et encourager l’épargne.
Tout en consacrant le rôle social de l’Etat, le gouvernement prévoit des mesures visant à garantir l’approvisionnement du marché en produits de base et appuyer les secteurs de l’agriculture, de la pêche et des ressources en eau.
Le budget économique 2024 fixe une série d’objectifs majeurs, dont l’impulsion de la croissance, l’accélération de la réalisation de grands projets et l’intégration du secteur parallèle dans l’économie formelle ; l’appui de l’investissement privé et l’amélioration du climat d’affaires ; la révision des textes législatifs à même de booster l’initiative privée et de favoriser la création d’emplois ; la réalisation de la sécurité alimentaire et l’accélération de la transition énergétique; le renforcement du rôle social de l’Etat et l’encadrement des catégories sociales vulnérables…