Le recours à l’endettement intérieur et extérieur demeure une solution de court terme, pour que l’Etat puisse honorer ses engagements, notamment le remboursement des crédits estimés à près de 25 milliards de dinars, a indiqué La ministre de Finances Sihem Nemsia.
La ministre a ajouté, lors d’une plénière tenue samedi, au cours de laquelle, elle a présenté des explications sur les interrogations des députés, lors du débat général sur les projets du budget de l’Etat, de la balance économique et de la loi de finances 2024, que le recours à l’endettement sur le court terme est une solution pour permettre à l’Etat d’honorer ses engagements, relatifs au remboursement du crédit, des dépenses salariales et de la subvention des produits de base, les transferts sociaux, ainsi que des hydrocarbures.
“Le recours à l’endettement intérieur et extérieur demeure une solution de court terme, pour que l’Etat puisse honorer ses engagements” – Sihem Nemsia, ministre des Finances
Elle a précisé que les ressources fiscales sont importantes pour parvenir à la pérennité financière publique, soulignant que l’amélioration des recettes du budget pour maitriser les équilibres financiers, a été prévue dans le projet du budget de 2024
Elle a souligné que le projet du budget vise à préserver la pérennité financière publique, faisant savoir que le gouvernement œuvrera, dans le cadre de l’appui aux ressources propres de l’Etat, à réaliser des revenus de près de 49 milliards de dinars, soit une hausse de 8% par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2023.
” Ces ressources propres, qui représentent l’un des piliers de la maitrise des finances publiques et de la réduction du niveau des déficits budgétaires et donc de la réduction des besoins de financement, proviendront principalement des recettes fiscales estimées à 44 milliards de dinars, soit 89,6 % des ressources propres, en 2024″ a-t-elle avancé.
“Les ressources fiscales sont importantes pour parvenir à la pérennité financière publique” – Sihem Nemsia
Dans sa réponse aux questions des députés selon lesquelles le projet constitue une copie identique aux projets précédents, la ministre a noté que la préparation du projet de budget a été fondée sur des règles et des cadres juridiques ainsi que sur l’application de la loi budgétaire principale.
Elle a précisé que les hypothèses du projet de loi des finances de l’année prochaine ont été ajustées sur la base d’études scientifiques techniques, ainsi que sur les attentes des organisations internationales à l’instar de l’hypothèse du prix du baril de pétrole.