Adoptée, lundi, en plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le budget de la présidence de la République a été approuvé à la majorité de 132 voix sans nulle abstention ou objection.
Le budget de l’institution présidentielle prévu pour l’année 2024 affiche ainsi une hausse des dépenses de gestion courante et des dépenses d’investissement.
Interrogé par les élus du peuple sur le bien-fondé de cette augmentation, le premier conseiller auprès du président de la République, Mourad Halloumi a décortiqué la structure bipartite du budget de son département.
Volet dépenses de gestion courante, le responsable a tenu à préciser que l’augmentation des dépenses courantes tient à la hausse de la masse budgétaire des rémunérations.
Dans cette rubrique, il a mentionné les nouvelles recrues, les promotions, les emplois fonctionnels ainsi que l’indemnité de spécialisation relative au programme de la sécurité présidentielle.
Pour ce qui est des dépenses d’investissement, l’orateur a souligné que ce volet budgétaire a été également revu à la hausse dans le cadre du budget de 2024 avec un montant de 12.830 millions de dinars ventilé entre construction de nouveaux bâtiments administratifs et acquisition d’équipements et de matériel.
L’ensemble des crédits budgétaires alloués au titre du budget de 2024 concernent trois programmes essentiels de l’institution de la présidence de la République en l’occurrence le programme de la sécurité nationale et des relations extérieures, le programme présidentiel de sécurité et de protection des personnalités officielles, et le programme de commandement et de soutien.
Ces programmes nécessitent la mobilisation d’une enveloppe globale estimée à 214 millions de dinars et 270 mille dinars, dont 75,29 % sont des dépenses de rémunération et 18,4 % des dépenses de gestion et d’intervention, soit une hausse de 4,92% par rapport au budget de 2023.
Ce budget, ajoute le responsable de la présidence de la République, vise à permettre aux services de la Présidence de la République d’être à l’affût des défis nationaux, régionaux et internationaux.
Il tend également à renforcer la sécurité et la stabilité de l’institution présidentielle et à lui offrir les conditions nécessaires à son développement global de sorte à conforter sa position au double plan régional et international, à travers le suivi des réunions du Conseil de la sécurité nationale et du Conseil supérieur des forces armées.
Dans ce contexte, il a rappelé que le Président de la République a donné ses instructions en vue de hâter la mise sur pied du centre National de renseignement dans le cadre d’une nouvelle approche centrée sur la complémentarité des organes et des structures dans le cadre de l’unité de l’Etat.