La Présidente du cabinet du Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Ahlem Hadj Sassi, a révélé que la société chinoise impliquée dans le projet “Mdhilla 2” s’est montrée ouverte à des solutions, alors que le consortium coréen-tunisien a préféré recourir à la justice internationale. La Tunisie attend toujours la décision de l’arbitrage.
Lors d’une session parlementaire discutant du budget du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie pour 2024, Mme Hadj Sassi a souligné de nombreux retards dans le projet.
Elle a présenté des données relatives à la production de phosphate en Tunisie, mentionnant des investissements pour moderniser la flotte de la Compagnie des Phosphates de Gafsa afin de faciliter le transport du phosphate brut, l’un des principaux problèmes rencontrés.
Elle a également signalé la signature d’accords avec des fabricants pour fournir des équipements lourds à la Compagnie des Phosphates de Gafsa et l’attribution de 8 millions de dinars en 2024 pour pallier le manque d’eau sur les sites de production.
Dans un autre contexte, elle a approuvé le transport de 11 millions de tonnes de phosphate brut et commercial jusqu’à la réhabilitation du système de phosphate en Tunisie.
Elle a mentionné la présence de nombreuses ressources de construction dans le gouvernorat de Tataouine, délivrant actuellement 8 licences pour le plâtre et 10 concessions pour l’exploitation du gypse, entraînant la création de trois usines de production de plâtre, bien que la production soit entravée par des problèmes fonciers.
Elle a évoqué le projet d’exploitation de sels de “sodium” à Bir El Ater depuis 2016 avec l’octroi d’une licence de recherche de sable siliceux.
Elle a souligné les problèmes financiers rencontrés par la Société Chimique, mettant l’accent sur la diversification des produits, la réévaluation des actifs, la mise en œuvre d’un programme de restructuration sociale et l’augmentation du capital.