La directrice exécutive du Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche ” CAWTAR “, Soukeina Bouraoui a souligné mardi la nécessité de renforcer les compétences des femmes rurales pour pouvoir faire face aux défis des changements climatiques.
Lors d’un atelier régional tenu à Tunis sous le thème “Les femmes rurales et les défis de l’eau, de l’énergie et des systèmes alimentaires”, Bouraoui a expliqué que les crises liées aux changements climatiques pourraient impacter négativement les conditions des femmes en milieu rural et les exposer davantage à la violence fondée sur le genre, aux risques sanitaires et aux conséquences des catastrophes naturelles.
Dans ce sens, elle a souligné la nécessité de renforcer l’autonomisation des femmes rurales et de les former aux nouvelles pratiques agricoles afin de leur permettre de faire face aux problèmes liés aux changements climatiques.
Selon l’intervenante, le renforcement des droits des femmes travaillant dans le secteur agricole est une question essentielle à la construction d’économies durables et de sociétés capables de résister à un avenir garantissant la justice climatique et l’égalité des sexes.
Pour sa part, le chef des projets du programme ” partenariat pour la recherche et l’innovation dans la région méditerranéenne ” (PRIMA), Ali Rahoum, a souligné que ce programme finance 202 projets de recherche et d’innovation dans les pays de la Méditerranée, dont des projets liés à la corrélation entre l’eau, l’énergie et les systèmes environnementaux pour garantir la durabilité de la sécurité alimentaire et énergétique.
Il a souligné que les femmes ne sont plus considérées comme des victimes à sauver, mais sont devenues un acteur central et un élément clé des programmes élaborés pour lutter contre le réchauffement climatique.