Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont appelé à une transition énergétique juste et équitable pour l’Afrique lors d’un point-presse conjoint à l’approche de la COP28, qui se tiendra à Dubaï en novembre 2023.
“Le continent africain est négativement impacté par les changements climatiques alors qu’il est le moins pollueur”, a déclaré M. Faki. “Nous devons plaider pour que l’Afrique dispose des ressources nécessaires pour mener à bien sa transition énergétique.”
Le continent africain compte près de 600 millions d’habitants qui n’ont pas accès à l’électricité. Il dispose également d’un énorme potentiel en matière d’énergies renouvelables, notamment solaire et hydroélectrique.
“L’Afrique a besoin d’investissements conséquents dans les énergies renouvelables”, a déclaré M. Faki. “Cet investissement sera rentable, car il permettra de stabiliser et de développer le continent, et peut-être de régler des problèmes comme ceux de la migration.”
Le secrétaire général de l’ONU a également souligné la nécessité de réformer les institutions financières internationales afin de garantir que les pays en développement aient davantage de pouvoir.
“L’Afrique est victime d’une double injustice”, a déclaré M. Guterres. “L’injustice historique liée au colonialisme et à l’esclavage ; et l’injustice actuelle liée à l’architecture des relations internationales.”
La COP28 sera l’occasion pour l’Afrique de faire entendre sa voix et de demander des mesures concrètes pour une transition énergétique juste et équitable.
(Avec AZERTAC)