L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a entamé jeudi, la discussion du projet de loi de finances 2024 (PLF) article par article.
Les députés ont entamé mercredi dernier, le débat général sur le projet de loi de finances 2024, en présence de la ministre des Finances Sihem Boughdiri Nemssia., estimant à cette occasion que ledit projet n’a pas été formulé selon une approche participative et ne répond pas aux aspirations du citoyen tunisien.
La loi de finances de 2024 comprend quelques 43 mesures fiscales et de financement. Ce projet, préparé par le gouvernement, vise à poursuivre le programme des grandes réformes afin de rétablir l’équilibre budgétaire “à travers la consécration de la justice fiscale, la lut contre l’évasion fiscale, la rationalisation des avantages fiscaux et leur orientation vers des secteurs prometteurs tels que l’investissement dans les énergies alternatives, l’économie verte, bleue et circulaire”.
Afin d’atteindre ces objectif, le PLF 2024 prévoit d’inclure le lancement d’une ligne de financement de 20 millions de dinars pour soutenir des projets d’autonomisation économique en faveur des couches sociales vulnérables et à faible revenu et la mise en place de deux lignes de crédit, d’une valeur de 10 millions de dinars par ligne, pour accorder des prêts remboursables à moyen et long termes aux PME.
Il comprend également des mesures visant à stimuler l’activité économique et à rétablir la confiance des investisseurs en améliorant le climat d’investissement, en promouvant un développement inclusif et durable, en soutenant l’inclusion financière, outre la restructuration financière des petites et moyennes entreprises, en encourageant l’épargne et en stimulant l’investissement.
Le PLF 2024 prévoit également de consacrer le rôle social de l’Etat, assurer l’approvisionnement du marché en produits de base, soutenir le secteur agricole, établir des mécanismes alternatifs pour financer les dépenses de subvention, lutter contre l’évasion fiscale et intégrer le secteur parallèle. D’autres mesures retiennent encore l’attention, notamment celles visant essentiellement à encourager l’utilisation d’énergies alternatives et renouvelables.