La Tunisie devrait maitriser la planification de la logistique pour éviter l’impact de la guerre à GAZA sur les entreprises, a déclaré, vendredi, Zouhaier Chaieb, membre du Comité directeur de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). Chaieb qui s’exprimait lors d’un débat en marge de la 37ème édition des “Journées de l’Entreprise”, sur la thématique “les entreprises et les transitions géopolitiques entre le pragmatisme et les valeurs”, a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer à la planification des entreprises tunisienne, les moyens et méthodes d’approvisionnement en matières premières et aussi l’étude des transactions de carburants.
Chaieb, qui est également chef d’entreprise a insisté sur l’enjeu de bien planifier la prochaine étape dans le cadre du partenariat public-privé pour protéger le schéma de développement tunisien de tous les chocs exogènes, renforcer la résilience des entreprises économiques et garantir les emplois, d’autant plus que la Tunisie avait déjà fait face à des périodes de difficultés économiques et subit l’impact des chocs exogènes, dont le plus récent est lié à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Chaieb a aussi recommandé de lutter contre le marché parallèle à travers l’intégration de ce marché à l’économie tunisienne sans recourir à l’exclusion et sans priver ceux qui opèrent sur ce marché de leurs sources de revenus ni menacer les milliers d’emplois crées au profit des chômeurs. “La réalisation de cet objectif requiert une réelle volonté politique”, a-t-il dit.
Le directeur du Centre des études politique Al-Quds à Amman, Oraib Al Rantawi a souligné pour sa part, que “la région a connu des transitions politiques importantes après le 7 octobre 2023, touchant la nature des relations de force, la dynamique, les alliances et le poids des acteurs arabes et régionaux”.
“Plusieurs petits pays ont joué des rôles d’acteurs régionaux et de grands pays dans cette partie du monde, ont renoncé à ce rôle en laissant la place à ces petits pays pour des raisons et des considérations ambiguës”, a-t-il ajouté.
Al-Rantawi estime que “la guerre actuelle (contre les palestiniens à Gaza) a été une épreuve difficile pour tous les acteurs et pour le monde arabe et toute la région”, qui connaitra, d’après lui “plusieurs dynamiques quand la guerre prendra fin”.