L’exploitation de l’hydrogène vert et des trains à batterie dans les réseaux ferroviaires tunisiens, figure parmi les principales recommandations de l’étude stratégique sur “le déploiement des énergies alternatives et propres dans le transport ferroviaire tunisien”, financée par la Banque européenne d’investissement (BEI), rapporte un communiqué du ministère du Transport publié, mardi.
D’après cette étude, ces pistes permettraient de limiter les émissions de gaz à effet de serre, de maîtriser les coûts d’exploitation et d’améliorer la qualité des services. Elles permettraient également, de mieux maîtriser les nouvelles technologies dans ce domaine et de contribuer à réaliser la souveraineté énergétique étant donné que la transition ciblée repose sur des énergies produites localement.
La démarche recommandée par cette étude est aussi cohérente avec la feuille de route fixée par les autorités tunisiennes pour le développement de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables.
Présidant, mardi, le comité de pilotage chargé du suivi de l’étude stratégique sur le déploiement des énergies alternatives et propres dans le transport ferroviaire tunisien, le ministre du Transport, Rabie Majidi a appelé à exploiter les réserves foncières disponibles au port de Zarzis pour investir dans l’hydrogène vert.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance de l’étude en question pour la définition des orientations futures pour le développement du transport ferroviaire en Tunisie, en favorisant le recours aux énergies propres et renouvelables.
Il a, en outre, évoqué la priorité accordée par son département au transport ferroviaire qui constitue un choix stratégique pour le transport des personnes et des marchandises et le rapprochement des régions et districts économiques.