Le bâtonnier de l’ordre des avocats Hatem Mziou a assuré, mardi que la plainte intentée par des organisations actives dans les domaines des droits humains, des syndicats et de l’Union des Avocats arabes contre les crimes de guerre perpétrés par l’entité sioniste dans les territoires palestiniens avance et que les efforts seront intensifiés pour obtenir la comparution des dirigeants israéliens devant la justice.
Mziou qui s’exprimait en conférence de presse donnée conjointement avec l’avocat français Me Gilles Devers, a précisé que la plainte est portée le 8 novembre dernier contre les dirigeants politiques et militaires en Israël, en coordination avec l’Union des avocats arabes sur les crimes de génocide commis contre le peuple palestinien. Il a assuré que l’équipe en charge de l’affaire a pu faire avancer le dossier et obtenir quelques résultats et que les données à l’appui seront vérifiées par la collecte et le recoupement des témoignages de parties qui se trouvent dans les territoires palestiniens.
Il a ajouté que l’équipe conduite par Me Gilles Devers et avec le soutien de plus de 300 avocats volontaires à travers le monde espère voir tous ces efforts aboutir par l’émission d’un mandat d’amener contre le président du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou et les dirigeants de guerre dont en premier plan le ministre de la Défense et le chef d’Etat major.
De son côté Me Gilles Devers a assuré que les juges d’instruction à la CPI sont professionnels et que les équipes de travail qui se sont attelés à l’affaire veulent vraiment avancer. Il a ajouté que la Palestine occupe désormais une place à part entière au sein de la juridiction, après à son adhésion à la CPI.
Me Gilles Devers a précisé que le blocus imposé à la Bande de Gaza ainsi que La privation de soins, d’eau, de nourriture, d’électricité qui ont été établis constituent un crime d’extermination, l’un des plus graves crimes aux côtés des crimes racistes, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
Il a ajouté que la Belgique a fourni à la CPI un don de 5 millions d’euros pour le dossier palestinien, un montant suffisant, selon l’expert qui explique qu’avant, le côté financier constituait un obstacle pour les plaintes déposées par la Palestine, en plus de nombreuses autres pressions.
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a, de son côté, indiqué que le syndicat a présenté un recours devant la Cour pénale internationale (CPI), suite à l’assassinat ciblé de plus de 100 journalistes et professionnels des médias par l’entité sioniste en Palestine. Il a affirmé que le SNJT coordonne quotidiennement avec le syndicat des journalistes palestiniens, à ce sujet.
Le président du SNJT a souligné que les crimes contre l’Humanité, les crimes de guerre et le génocide, commis par l’entité sioniste, ne sont pas soumis à la prescription, conformément aux dispositions du droit international relatif aux droits de l’homme.