Quelque quinze cadres issus des secteurs public et privé ont été formés aux normes européennes de qualité dans le secteur des cosmétiques et des soins personnels, à la faveur d’une formation dispensée par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) Tunis, a fait savoir l’Agence ce week-end.
Ces cadres devront entamer l’accompagnement et la préparation des entreprises cosmétiques pour l’obtention de la norme ISO 22716, une certification visant à garantir la sécurité et la qualité des produits cosmétiques sur la base de spécifications uniformes et transparentes, a indiqué GIZ Tunis.
En effet l’ISO 22716 contient des spécifications relatives à la fabrication, au contrôle, au stockage et à l’expédition des produits cosmétiques.
La formation a notamment, porté sur ” la réglementation des produits cosmétiques en Europe ” (CE 1223-2009), le principal cadre réglementaire pour les produits cosmétiques lorsqu’ils sont mis sur le marché européen, ” la norme ISO 22716 “, ” l’audit interne selon la norme ISO 19011 “, qui établit des directives pour l’audit des systèmes de management et ” l’andragogie et les méthodes de communication “.
Selon la même source, cette formation s’inscrit dans le cadre du projet ” Croissance Qualitative pour l’Emploi ” (CQE) mis en œuvre au cours de la période 2022/2026 par la GIZ, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.
Le CQE est financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) dans le cadre du programme d’appui à la Compétitivité et aux Exportations (PACE).
Il vise à renforcer la capacité des entreprises à intégrer les chaînes d’approvisionnement, à promouvoir les capacités d’exportation des PME et à s’adapter aux évolutions du marché européen.
En effet, au cours de la dernière décennie, la Tunisie a dû faire face à de nombreux défis pour moderniser sa base industrielle, malgré une diversification apparente, a-t-on ajouté de même source.
Les réformes structurelles nécessaires à une croissance économique durable et aux politiques axées sur la qualité n’ont pas encore été mises en place, alors que, les acheteurs internationaux exigent de plus en plus des produits de qualité et durables, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur les entreprises.