La Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé un volume total d’opérations à hauteur de 178 millions de dollars (l’équivalent de 550 millions de dinars) en faveur de la Tunisie, en 2023, dont près de 90 millions d’euros pour valoriser les eaux usées épurées et renforcer leur utilisation dans le secteur agricole, tout en diminuant la facture énergétique grâce au recours à l’énergie solaire.
L’objectif de ce projet est de contribuer à l’amélioration du bilan hydrique et au renforcement de la résilience aux changements climatiques, indique l’institution financière africaine.
Dans la région de l’Afrique du Nord, le groupe de la BAD a financé une série d’opérations clés en Afrique du Nord, totalisant plus de 2 milliards de dollars américains dans divers secteurs stratégiques.
Au Maroc, les approbations cumulées de la BAD ont atteint près de 704 millions de dollars en 2023. La banque a financé à hauteur de 270 millions d’euros, deux opérations destinées à l’élargissement de la couverture sociale et le développement de nouvelles infrastructures de santé. Ces opérations, qui font partie des programmes structurants déployés au Royaume, permettront d’élargir la protection sociale aux travailleurs non salariés, aux auto-entrepreneurs, aux très petites et moyennes entreprises, aux start-up et structures coopératives.
L’Egypte, quant à elle, a reçu un peu plus de 677 millions de USD en 2023, dont près de 134 millions de dollars pour financer une série de réformes publiques destinées à libérer le potentiel du secteur privé et à accélérer la diversification de l’économie. Ces opérations contribueront à améliorer l’environnement des affaires, renforcer le cadre de la concurrence et de la justice commerciale, promouvoir des secteurs productifs clés et diversifier les sources de la croissance verte.
La Libye a, pour sa part, bénéficié d’une série d’assistances techniques financées grâce aux ressources du Fonds d’assistance technique des pays à revenu intermédiaire de la Banque. Ces accords de don visent surtout, à aider le gouvernement de ce pays, à élaborer la première stratégie nationale de sécurité alimentaire et de nutrition et à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement alimentaire aux chocs externes tels que le changement climatique.