La tendance du gouvernement tunisien à dépoussiérer, en ce début 2024, le dosser des mégaprojets est de plus en plus visible. Pour preuve.
A la veille de la visite du ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a discuté avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, des opportunités d’investissement chinois en Tunisie.
Hachani n’a pas manqué de souligner le souci de la Tunisie de renforcer ce partenariat, à travers de nouveaux projets. Il s’agit, entre autres de la rénovation d’ouvrages d’infrastructure sportive (cité sportive d’El Menzah, Stade Chedly Zouiten, Piscine du Belvédère, Stade Olympique de Sousse…) projet d’agrandissement de l’aéroport international de Tunis-Carthage, projet de train à grande vitesse (projet cher à Kaïes Saied), projet de mise en service de bus électriques, projets dans le secteur de la santé…
Le 19 janvier courant, la ministre de l’Equipement, Sarra Zâafrani Zanzari, et l’ambassadrice des Emirats arabes unis à Tunis, Imen Ahmed Salami, ont évoqué, le projet «Sama Dubaï», en stand bye depuis 2007.
Ce projet, baptisé « La Porte de la Méditerranée » consistait notamment en un centre résidentiel, commercial et touristique, en pleine capitale, équipé d’un port de plaisance d’une capacité d’accueil de 1300 à 1500 bateaux. Ce projet devrait garantir entre 150.000 et 200.000 emplois et son financement s’élève à environ 25 milliards de dinars.
Par ailleurs, des informations concordantes nous apprennent que les travaux de réalisation du mégaprojet «Tunis Sport City », en stand by depuis 2007, ont démarré ces derniers jours. Il s’agit en principe d’une cité sportive, composée d’une zone urbaine destinée à accueillir 30 à 50 000 habitants et d’infrastructures sportives de grande facture que l’investisseur émirati Boukhater s’était engagé à réaliser dans le cadre du projet d’animation de « Medinat El bouheira » sur les berges du lac nord de Tunis.