Le ministère des affaires sociales a décidé une amnistie sociale qui consiste en l’abandon des pénalités de retard des créances des entreprises privées auprès des caisses sociales et ce à partir de mars 2024, a annoncé mercredi à Tunis , le ministre des affaires sociales, Malek Zahi.
Zahi a indiqué, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui mercredi au siège du département, que cette nouvelle amnistie qui se poursuivra pendant six mois ne sera pas renouvelable appelant, à cet effet, les entreprises privées à régulariser leurs situations.
Il a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre du volet social des mesures décidées en faveur du tissu économique, estimant que l’amnistie aura un rôle important dans le soutien et la promotion des entreprises économiques tunisiennes.
Il a rappelé que l’amnistie, décidée en 2022, a constitué un mécanisme efficace de mobilisation de ressources financières considérables au profit des caisses sociales, puisque le montant de leurs ressources financières s’est élevée à 500 millions de dinars en 2022, indiquant que l’annonce de l’amnistie intervient dans le cadre de l’engagement de l’Etat à respecter son rôle social dans l’impulsion des entreprises privées et l’amélioration des recettes des caisses sociales.
Par ailleurs, le ministre a annoncé mercredi que le ministère envisage de lancer un programme dans le domaine du dialogue social basé sur la définition de la relation et du rapport salarié-employeur, ainsi que le lancement d’une radio qui sera une plateforme médiatique axée sur la diffusion d’informations à dimension sociale.
Zahi a révélé que le programme vise à faire connaitre les droits et devoirs professionnels de chaque partie, indiquant que les partis sociaux seront partenaires dans sa mise en œuvre.
Il a souligné l’intérêt du ministère pour le dialogue social et sa volonté de développer les relations de travail, soulignant l’importance du dialogue avec tous les acteurs pour l’obtention de résultats positifs dans la mise en place d’un cadre de référence pour les relations de travail.