Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Boukthir, a indiqué que le pourcentage de femmes chercheuses en Tunisie représente 55 pour cent du nombre total de personnes travaillant sur des projets de recherche dans tous les secteurs du pays.
Au cours d’une journée d’étude organisée mercredi, à la cité des sciences à Tunis, sur le prix de la meilleure recherche féminine au titre de l’année 2022-2023 portant sur l’adaptation aux changements climatiques, le ministre a ajouté que le pourcentage de femmes chercheuses dans les centres de recherche relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’élève à 66%, soit un taux supérieur à celui enregistré par certains pays avancés dans le domaine technologique.
Il a fait savoir que les étudiantes représentent environ 70 pour cent des diplômés du supérieur et que le nombre des doctorantes est supérieur à celui des doctorants, notant que le nombre d’étudiantes dans certaines filières telles que les sciences sociales et le droit dépasse de loin celui des étudiants.
Le ministre a déclaré que la présence des femmes dans l’enseignement et la recherche scientifique a évolué, indiquant, à cet égard, que les femmes représentent 50 pour cent du corps enseignant, soulignant que l’égalité des chances est le principe le plus important sur lequel repose le système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique en Tunisie.
Il a, toutefois, fait savoir que le nombre de femmes diplômées de l’enseignement supérieur au chômage est plus élevé que celui des hommes.
Boukthir a souligné la nécessité d’adopter des politiques publiques qui s’appuient sur une vision globale de l’emploi et du pré-emploi pour accroître le taux d’emploi des femmes diplômées de l’enseignement supérieur, notant que le ministère apporte un soutient aux chercheuses tunisiennes, notamment dans les secteurs prioritaires.