Les ministres du Tourisme et du Commerce ont inauguré, samedi, la 7e édition de la Foire de l’artisanat et de l’habit traditionnel, organisée dans l’espace de la Foire de Nabeul du 16 au 25 février courant, avec la participation de 72 exposants exerçant dans plusieurs filières notamment l’habit traditionnel, la broderie, la poterie, la gravure sur bois…
Le ministre du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine, a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que cette foire constitue une opportunité renouvelée pour la promotion et la commercialisation des articles de l’artisanat, réitérant l’intérêt accordé par le gouvernement au secteur de l’artisanat, compte tenu de son importance, en tant que l’un des piliers de l’économie nationale.
Il a mis l’accent, en outre, sur la nécessité d’assurer une meilleure coordination entre les deux départements du Tourisme et du Commerce, afin de booster les exportations de la filière artisanale, surtout vers les marchés prometteurs, à l’instar de l’Amérique du Nord et de différents pays européens.
Il a formulé l’espoir de parvenir à tripler, en 2024, les recettes drainées par le secteur artisanal, lesquelles ont atteint les 160 millions de dinars, durant l’année écoulée.
Belhassine a fait savoir, en outre, que les deux départements (Tourisme et Commerce) oeuvrent à protéger l’artisanat national de la contrefaçon et de la concurrence déloyale, et ce, à travers l’élaboration d’un programme de travail conjoint , permettant de contrôler les circuits de commercialisation de ce genre de produits, de sensibiliser le consommateur quant à l’impératif d’éviter l’achat d’articles contrefaits et de lancer un programme d’enregistrement de 60 produits artisanaux tunisiens, afin de pouvoir les protéger juridiquement à l’intérieur du pays et à l’étranger.
De son côté, la ministre du Commerce, Kalthoum Ben Rejab a rappelé que l’Etat a alloué une enveloppe de l’ordre de 5 MD, dans le cadre du programme Easy Export, afin d’aider les professionnels de l’artisanat à conquérir de nouveaux marchés à l’étranger, précisant que l’Etat prend en charge 50% des frais de transport des articles exportés, dans le cadre de cette initiative.