L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, mercredi, le projet de loi organique portant adoption de la convention relative à l’accueil des activités du COMESA (marché commun de l’Afrique orientale et australe), en Tunisie, signée le 19 juin 2023 par les autorités tunisiennes, et ce, avec 111 voix pour, et 1 voix contre.
Cette convention comporte 12 articles portant sur les réunions, ateliers et activités organisés par la COMESA et les institutions qui lui sont rattachées dans les pays membres ainsi que sur les facilités accordées aux fonctionnaires de l’organisation, ses experts et les représentants des Etats membres participant à ces différentes manifestations.
L’adoption de ce projet de loi permettra aux fonctionnaires tunisiens de consolider leurs capacités dans les différents domaines techniques et aux opérateurs économiques de tirer profit des avantages fournis par la convention.
L’objectif étant, aussi, de renforcer la présence des compétences tunisiennes au sein de l’organisation ainsi que ses différentes institutions.
La ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Kalthoum Ben Rejeb, a indiqué, à cette occasion, qu’en adoptant cette convention, la Tunisie serait en mesure d’accorder les facilités nécessaires à la COMESA (exemption de la TVA, de visa…) afin que cette dernière puisse organiser ses évènements et rencontres en Tunisie.
« Ceci permettra de contribuer à faire rayonner la Tunisie aux échelles africaine et internationale, en tant que destination touristique exemplaire, notamment en matière de tourisme de congrès, et pays attractif d’investissement », a-t-elle noté.
Sur un autre plan, la ministre a fait savoir que la Tunisie a mené 47 opérations d’exportation vers des pays africains, dans le cadre de l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Evoquant les relations économiques avec l’Algérie, Ben Rejeb a affirmé qu’un accord a été conclu, dans le cadre de la Commission mixte (organisée à fin 2023), en vue de booster les échanges commerciaux entre les deux pays pour atteindre une valeur de 2500 milliards de dinars, hors énergie.
« Par ailleurs, il a été décidé de mettre en place 4 zones franches tuniso-algériennes dans les régions de Kasserine, Kef, Jendouba et Hezoua », a-t-elle encore noté.