Un rapport, intitulé “Etat des espèces migratrices dans le monde”, vient de paraitre à l’occasion de la 14e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur les espèces migratrices (CMS) appartenant à la faune sauvage, qui s’est tenue, du 12 au 17 février 2024, dans l’ancienne ville de Samarkand, sur la route de la soie, en Ouzbékistan.
D’après ce rapport, au moins 399 espèces migratrices mondialement ou quasi menacées ne bénéficient pas encore de la protection internationale offerte par la Convention.
Les espèces migratrices sont exposées à un large éventail de pressions anthropiques qui entraînent le déclin des populations. A cet effet, le rapport souligne l’urgence d’agir et de prendre des mesures pour inverser le déclin des populations d’espèces migratrices, protéger leurs sites clés et préserver le phénomène de la migration lui-même.
Dans le cadre de la CMS, de nombreux projets de collaboration sont déjà en cours, notamment deux groupes de travail intergouvernementaux chargés de lutter contre l’abattage, la capture et le commerce illégaux d’oiseaux migrateurs, ainsi que des initiatives multilatérales visant à assurer la survie à long terme des mammifères migrateurs en Asie centrale et des carnivores en Afrique.
Ayant pour thème, “La nature ne connaît pas de frontières”, la conférence de Samarkand, est la première, depuis la pandémie de COVID-19 et aussi la première grande conférence sur la biodiversité depuis l’adoption du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (GBF) en 2022.