La Tunisie a réaffirmé sa ferme et vive indignation face au génocide, qui se dresse au vu et au su du monde entier, à Gaza et fustigé la politique du déplacement forcé et de la famine ciblant les Palestiniens dans une violation “sans précédent” du droit international.
La position tunisienne a été solennellement exprimée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, qui participait, mardi, à Djeddah, à la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) consacrée aux mesures à prendre en vue de mettre un terme aux tueries massives contre le peuple palestinien.
Nabil Ammar a saisi l’occasion pour dénoncer avec la plus grande fermeté la poursuite de la guerre d’extermination et des massacres odieux perpétrés par l’entité sioniste contre des civils palestiniens innocents et désarmés ainsi que la destruction systématique des infrastructures et le blocus global imposé à l’enclave palestinienne.
Le ministre des Affaires étrangères a évoqué le recours de l’entité sioniste à la politique du déplacement forcé et de la famine ciblant la population de Gaza dans une violation “sans précédent” du droit international et du droit international humanitaire et en toute “complicité” de certaines parties influentes au sein de la société internationale, selon un communiqué du département des Affaires étrangères.
Face à ce génocide, le chef de la diplomatie tunisienne a exhorté la communauté internationale à assumer ses “responsabilités humanitaires, politiques et juridiques” afin d’offrir une protection totale au peuple palestinien désarmé et à intervenir en urgence pour mettre fin à la barbarie sioniste, lever le siège imposé à la bande de Gaza pour acheminer les aides humanitaires aux populations sinistrées et poursuivre en justice les responsables sionistes coupables de crimes de guerre.
Il incombe à l’organisation “un devoir historique” de déployer tous les efforts pour protéger le peuple palestinien et soutenir avec force ses droits légitimes en cette étape délicate, a-t-il soutenu.
Ce devoir historique, a-t-il insisté, est dicté par une conjoncture internationale défavorable marquée par l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU à accomplir au mieux ses responsabilités, et partant, de prendre des décisions claires et concrètes à l’aune des crimes de génocide, de déplacement et de famine lâchement commis par les autorités d’occupation.
Le ministre a également réitéré la position ferme et de principe de la Tunisie visant à soutenir le peuple palestinien dans son combat héroïque en vue d’établir son Etat indépendant et souverain sur l’ensemble de ses territoires avec pour capitale Al-Qods Al-Charif, faisant porter à l’entité sioniste la pleine et entière responsabilité de l’escalade et de la détérioration de la situation humanitaire dans les territoires palestiniens.