La Tunisie a officiellement adhéré, vendredi, à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité adoptée à Budapest, portant à 70 le nombre d’États signataires, comme l’a confirmé le ministère des Technologies de la communication.
Le Consul général de Tunisie à Strasbourg , Badreddine Jalidi, a déposé le document d’adhésion de la Tunisie à cette Convention en présence du Secrétaire général adjoint du Conseil de l’Europe, Bjorn Berge, selon un communiqué publié sur la page du Conseil de l’Europe.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Ministère a précisé que l’adhésion de la Tunisie à cette Convention s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux et de la coordination étroite entre les ministères des Technologies de la communication des affaires étrangères, de l’ intérieure et de la justice ainsi que des structures de l’Etat pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication et pour protéger l’espace cybernétique national et les utilisateurs des technologies de l’information et de la communication contre les cyberattaques et les attaques portant atteinte aux systèmes d’information, ou utilisant indûment les droits des personnes, et l’atteinte à la paix sociale ou l’ordre public.
Le Ministère a déclaré que la Loi fondamentale sur l’approbation de l’adhésion de la République tunisienne à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité adoptée à Budapest le 23 novembre 2001 a été publiée dans le journal officiel, le 6 février 2024, après son adoption par l’Assemblée des représentants du peuple lors d’une séance plénière le même jour.
L’adhésion de la Tunisie à cette Convention vise à contribuer efficacement à soutenir et coordonner les efforts internationaux dans la lutte contre la cybercriminalité et à réaliser une efficacité suffisante dans la protection des droits des personnes et des victimes de la cybercriminalité.
La Convention permettra aux structures nationales de lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication de bénéficier de l’expertise, de la formation et des procédures juridiques approuvées par le Traité, en particulier au niveau de l’échange d’informations entre les pays membres afin de prévenir, de détecter et de dissuader ces crimes, fondés sur la même source